Questions fréquemment posées ?
Combien de temps faut-il pour déclencher une Child Alert ?
Quelle est la durée
de l’alerte ?
Pourquoi Child Alert en Belgique ?
Quels sont les critères du
déclenchement d’une Child Alert ?
Pourquoi certains
messages Child Alert apparaissent-ils sur les panneaux de signalisation routière
dynamiques ?
Puis-je utiliser le logo Child Alert ?
Une Child Alert peut-elle
être déclenchée pour un enfant disparu à l’étranger ?
Comment puis-je savoir
qu’un enfant faisant l’objet d’une Child Alert a été retrouvé ?
Combien de temps dure une Child Alert ?
A quelle
fréquence une Child Alert est-elledéclenchée ?
Qui décide de déclencher une
Child Alert ?
Quelle est la différence entre les messages Child Alert et
d’autres avis de recherche ?
Comment signaler la disparition d’un enfant ?
Que
dois-je faire si je remarque un enfant signalé disparu ou si je possède des
informations au sujet de la disparition ?
Child Alert n’est pas le seul outil de
recherche
Quand lance-t-on une Child Alert ?
Objectifs de Child Alert
Une Child Alert est déclenchée aussi rapidement que possible, toujours sur la
base d’une décision concertée et si les informations nécessaires sont
disponibles (photo récente et de qualité, description de l’enfant disparu etc.)
Une Child Alert est en principe déclenchée pour une période de 6 heures. Cette
période peut être prolongée jusqu’à 3 fois. Par conséquent, Une Child Alert peut
durer jusqu’à 24 heures.
Un message signalant la fin de l’alerte est diffusé à la fin de chaque Child
Alert.
La Belgique possède une bonne réputation internationale en matière d’appels à
témoins dans les cas de disparitions d’enfant (via la presse, des affiches de
recherche ou des avis de disparition à la télévision). Dans certains cas,
toutefois, il est souhaitable d’informer très rapidement un grand nombre de
citoyens afin de garantir les chances de survie de l’enfant disparu. Pour ce
faire, le système Child Alert a été créé.
Différents critères doivent être remplis:
•Il doit s’agir de la disparition d’un mineur d’âge (une personne de moins de 18
ans). •La disparition doit être considérée comme très inquiétante.
•Des éléments doivent laisser supposer formellement que l’enfant court un risque
de mort immédiat. Ce soupçon peut reposer sur différents fondements (raison
médicale, conditions climatiques, circonstances criminelles éventuelles, profil
de l’enfant…).
•Il existe des indications que l’enfant se trouve sur le territoire belge.
•Des informations suffisantes concernant l’identité de l’enfant sont
disponibles.
•Le magistrat estime qu’un témoin éventuel peut disposer d’informations
susceptibles de contribuer au dénouement.
•Le magistrat estime que le déclenchement d’une Child Alert n’entraîne aucun
risque supplémentaire pour l’enfant. Par exemple : en cas d’enlèvement, il n’est
pas à exclure que le kidnappeur panique en découvrant la Child Alert et veuille
se débarrasser de l’enfant.
Parfois, un véhicule est impliqué dans une disparition. C’est le cas, par
exemple, lors du vol d’une voiture dans laquelle se trouve un enfant ou d’un
enlèvement. Il est alors utile de demander aux autres automobilistes d’être
attentifs au véhicule. La seule chose que peut faire le conducteur dans un tel
cas est appeler Child Focus (116000) ou la police (0800 30 300). Si aucun
véhicule n’est impliqué dans la disparition, l’utilisation de la signalisation
routière n’est pas une priorité.
Le logo Child Alert et le logo Child Focus ne peuvent être utilisés qu’avec
l’autorisation expresse de Child Focus. L’affichage des avis de recherche
constitue une exception (messages Child Alert pendant la durée de la Child
Alert).
Oui. Les autorités étrangères compétentes peuvent toujours faire appel à la
Belgique s’il existe des indications qu’un enfant disparu courant un danger de
mort pourrait se trouver sur le territoire belge. Cette demande passe toujours
par le parquet fédéral belge. Il revient au procureur fédéral de prendre la
décision.
Dans la plupart des cas, le magistrat responsable du déclenchement de la Child
Alert informera, dès que possible, le grand public du déroulement de la
recherche. Parfois, dans l’intérêt de l’enquête ou de l’enfant, certaines
informations ne sont pas diffusées ou ne le sont pas immédiatement. Nous
demandons à la presse et au grand public de respecter cette décision.
Une Child Alert est en principe déclenchée pour une période de 6 heures. Cette
période peut être prolongée jusqu’à 3 fois. Par conséquent, une Child Alert peut
durer jusqu’à 24 heures. Cependant, le magistrat peut décider de mettre fin à
l’alerte à tout moment. Il n’est pas tenu de justifier cette décision. Le
magistrat agit toujours dans l’intérêt de l’enquête. A la fin de la Child Alert,
un message de fin d’alerte est envoyé par e-mail. Le magistrat peut (mais ne
doit pas) y ajouter des informations complémentaires (par ex. : l’enfant a été
localisé).
L’expérience acquise à l’étranger montre que dans un pays de la taille de la
Belgique, 1 à 2 Child Alerts par an sont possibles. Toutefois, ce chiffre ne
peut jamais être prédit avec certitude.
La diffusion d’une Child Alert s’effectue toujours à la demande du magistrat
chargé du dossier de disparition, c’est-à-dire le procureur ou le juge
d’instruction. Dans le cas d’une Child Alert déclenchée à la demande d’une
autorité étrangère, la compétence revient au procureur fédéral. Le magistrat
prend toujours sa décision en concertation avec la police.
Une Child Alert n’est déclenchée que s’il existe des indications claires pouvant
faire craindre un danger de mort immédiat pour l’enfant disparu et si les
informations d’un témoin éventuel sont susceptibles de permettre une avancée.
Heureusement, seule une minorité de cas est concernée par un danger de mort
immédiat. Pour résoudre les affaires de disparition qui ne relèvent pas du
danger de mort immédiat, d’autres méthodes sont utilisées : techniques de police
(enquête de voisinage, localisation via GSM…), méthodes de recherches spécifique
(chiens, diffusion d’informations auprès de personnes de confiance…) et
campagnes d’avis de disparition tels que les avis de recherche bien connus
diffusés à la télévision et les campagnes d’affichage de Child Focus.
Vous contactez Child Focus via le numéro d’appel gratuit 116 000. Chaque
disparition doit aussi être signalée immédiatement à la police. Le mieux est de
vous adresser au bureau de police le plus proche. En cas d’urgence, appelez la
police au numéro d’urgence 101.
Nous vous demandons de fournir immédiatement toute indication pouvant contribuer
à la localisation de l’enfant, par téléphone à Child Focus (numéro gratuit 116
000, 24h/24 - possibilité de témoigner anonymement) ou en appelant le numéro
gratuit de la police 0800 30 300 (24h/24). Si vous remarquez un enfant signalé
disparu, n’intervenez pas vous-même. La police peut intervenir rapidement si
vous appelez les numéros indiqués. Child Alert n’est pas le seul outil de
recherche. La réalisation du système Child Alert s'inscrit avant tout dans la
continuité des actions menées pour la recherche des enfants disparus. Il ne
remplace pas les outils existants, mais répond au caractère d’extrême urgence de
cas de disparitions où l’on peut raisonnablement supposer que la vie du mineur
d’âge disparu est en danger immédiat. Ce n'est donc pas parce qu'une Child Alert
n'est pas déclenchée que rien n'est entrepris pour retrouver l’enfant disparu.
D’autres moyens de recherche qui ont déjà fait leurs preuves sont utilisés. Le
dispositif Child Alert complète donc les moyens de recherche de personnes
disparues (ex. : campagnes d’affichage/vignettage, appels à témoins/flash TV,
système d’information Schengen, diffusion internationale via Interpol…).
Child Alert n’est pas le seul outil de recherche.
La réalisation du système Child Alert s'inscrit avant tout dans la continuité des actions menées pour la recherche des enfants disparus. Il ne remplace pas les outils existants, mais répond au caractère d’extrême urgence de cas de disparitions où l’on peut raisonnablement supposer que la vie du mineur d’âge disparu est en danger immédiat.
Ce n'est donc pas parce qu'une Child Alert n'est pas déclenchée que rien n'est entrepris pour retrouver l’enfant disparu. D’autres moyens de recherche qui ont déjà fait leurs preuves sont utilisés. Le dispositif Child Alert complète donc les moyens de recherche de personnes disparues (ex. : campagnes d’affichage/vignettage, appels à témoins/flash TV, système d’information Schengen, diffusion internationale via Interpol…).
Les critères de déclenchement de Child Alert doivent être particulièrement
précis: il s’agit d’un plan d’alerte mobilisant des moyens exceptionnels pour
des faits exceptionnels. Les critères sont définis dans la directive
ministérielle concernant la recherche des personnes disparues. Parmi les 6
critères déterminant le degré d’inquiétude d’une disparition, le quatrième
(concernant les situations pouvant faire craindre un danger de mort pour la
personne disparue) est primordial. Pour pouvoir lancer une Child Alert, il faut
qu’il y ait des indices qui indiquent un danger immédiat pour la vie de
l’enfant. La réunion des critères n’entraîne pas automatiquement le
déclenchement d’une Child Alert. La décision de déclencher une Child Alert
appartient exclusivement au magistrat chargé du dossier. Il prend sa décision
après s’être concerté avec les enquêteurs et la Cellule des Personnes Disparues
de la Police fédérale. En outre, même si tous les éléments sont réunis, la Child
Alert ne sera pas déclenchée si la diffusion du message représente un danger
supplémentaire pour l'enfant ou si cela risque de compromettre l'enquête en
cours.
•Renforcer la protection des enfants.
•Permettre aux enquêteurs chargés d’une disparition particulièrement inquiétante
de lancer très rapidement et à grande échelle un appel aux éventuels témoins, à
travers toute une série de moyens de communication, parmi lesquels la
signalisation routière, les chaînes de radio et télévision, la téléphonie
mobile, Internet, les systèmes d’affichage électronique, les réseaux
d’entreprise.
•Atteindre rapidement les citoyens (au travail, sur la route, à la maison...),
les inviter à être attentifs et encourager les témoins à fournir des
indications.
•Recueillir auprès de la population, dans les heures suivant la disparition,
tout élément d’information permettant de localiser l'enfant. Ainsi, grâce au
message Child Alert, toute personne qui possédera une information permettant de
retrouver l'enfant ou qui voit l'enfant - ou le véhicule impliqué dans la
disparition - pourra immédiatement en informer le 116000 ou le 0800 30 300.
Child Alert est un appel à la solidarité citoyenne.
•Renforcer la compatibilité des systèmes d'alerte pour enfants disparus dans les
Etats membres de l’Union européenne, dans le but de résoudre plus efficacement
les cas de disparitions transfrontalières et de renforcer la collaboration
internationale.Il ne s’agit en aucun cas de demander aux citoyens d'intervenir
eux-mêmes.